Je suis comme ça, et pas autrement ! :
Esperanza est très belle. Ses cheveux tombent en cascade légère dans son dos, et devant ses yeux. Ils sont d'une belle couleur orangé, et ils sont naturels. Son visage possède de beaux très fins et presque sans défaut, en forme de cœur. Ses yeux sont foncés, devenant presque noir lorsque Maya prend possession du corps de la demoiselle. La peau de la jeune femme est pâle, mais lorsqu'elle se montre au soleil pendant un certain temps, il peut prendre une couleur légèrement marron, comme le bronzage. Ses formes sont généreuses, mais pas très imposantes. C'est d'ailleurs ce qui fait son charme, si seulement elle n'avait pas cette double personnalité... La demoiselle préfère les vêtements simples, de préférence noirs. Quoique parfois, elle peut mettre des couleurs pour égayer le tout. Elle est une personne très simple et discrète, se fondant dans la masse.

Je suis si différente... :
Pour comprendre la complexité du mental d'Esperanza, il faut commencer par dire qu'elle a une « double personnalité ». Elle a une sœur jumelle, Maya, décédée lorsqu'elles avaient 12 ans. Pour la demoiselle, sa sœur est sa deuxième personnalité. Je vais décrire chacune d'entre elles.
Esperanza est une jeune femme douce, gentille, compréhensive, non violente, souriante, aimante, confiante et sociale. Elle est l'amie dont tout le monde rêverait, la personne qui aide les autres sans rien demander en retour. Compréhensive, elle est attentive à tout ce qu'on lui dit, et aime redonner le sourire aux personnes de son entourage. Elle aime les enfants, elle a toujours rêvé d'en avoir un plus tard, et de trouver son âme sœur comme on dit. Elle déteste la violence, et règle souvent les conflits entre les gens. Douce, elle préfère la diplomatie au « j'te rentre dedans pour que tu l'as ferme ». Elle est assez sociale, et toujours souriante. Mais les gens l'évitent, car ils connaissent sa réputation, celle d'avoir une autre personnalité beaucoup plus violente. Esperanza oublie tout ce qui se passe, lorsque Maya entre en scène. Elle se réveille brusquement, avec un sacré mal de crâne.
Maya. Comment décrire cette facette sombre d'Esperanza ? Maya est une femme cruelle, sans pitié et à penchant sadique. Elle est tueuse à gage, et n'éprouve aucune émotion lorsqu'elle doit assassiner quelqu'un, même si cette personne est son propre père. La demoiselle qui prend par moment possession d'Hope (Esperanza en anglais), est tout simplement : un monstre. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire Maya, capable des pires atrocité que même le pire des criminel ne pourrait faire. Le pire dans tout cela, c'est qu'Esperanza ne se rappelle de rien lorsque Maya intervient. Comme si on lui avait lavé la cervelle, ne laissant aucune trace du passage de sa « jumelle. »

CHAPTER ONE — REMEMBER ME

La famille Sanders était prospère, ils vivaient à Dublin, en Irlande. Lorsqu'Elléanore, tomba enceinte, son mari fut aux anges. Alors qu'ils croyaient n'avoir qu'un enfant, ils furent assez surpris d'en avoir deux, et en plus, de belles jumelles parfaitement semblables. Elles naquirent à Dublin, la capitale de l'Irlande. Les parents des jumelles décidèrent de les appeler : Esperanza & Maya. Deux magnifiques prénoms, pour deux belles enfants. La famille Sanders déménagea en Amérique, à Cambden quelques années après la naissances des jumelles. Mais en grandissant, elles n'étaient pas semblables au niveau du caractère. Très différente sur ce point là même.
A quatre ans, on pouvait aisément les différencier en se fiant au caractère si différent des deux demoiselles. Esperanza était douce, attentionnée, gentille et joyeuse. Sa sœur, Maya, était tout le contraire. Agressive, haineuse, et aimant s'amuser à torturer les animaux lorsqu'elle s'ennuie. Les parfait opposées. Pourtant, lorsqu'elles sont ensemble, Maya et Esperanza s'amusent comme des feux follets intraitables. Elles étaient unis par un lien de sang. Un lien incassable.
Sauf qu'un jour, vers cinq ans, Esperanza surprit sa sœur à maltraité un pauvre écureuil qui vivait dans le bois qui se trouvait à côté de leur maison. Horrifiée, elle s'interposa entre la pauvre bête et sa sœur jumelle. Vraiment, elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Maya avait de beau cheveux roux orangés, des yeux très foncés, la peau pâle, tout en restant très mignonne. Sa sœur était son exact réplique.

- Arrête, Maya ! Arrête de... (à son âge, les mots lui manquaient cruellement) De blesser cette bête. Laisse Monsieur l'écureuil tranquille !

Dit Esperanza d'une voix forte, en écartant les bras pour protéger l'écureuil roux. En soupirant, Maya s'écarta, lâchant le morceau de bâton qu'elle tenait dans sa petite main. Elle avait perdu son sourire habituel, et Esperanza était très sérieuse.

- Esperanza, je m'amusais !

Répondit sa sœur en faisant une moue boudeuse tout à fait craquante. Sa sœur ne répondit pas. Elle préféra contourner Maya, et retourner à la demeure familiale. Même à cinq ans, leurs parents leur laissaient énormément de liberté que s'en était dingue. Mais ce n'était pas sa le pire. Pour la première fois de leur vie, les deux jumelles inséparables et aimante l'une envers l'autre s'étaient disputés dans d'atroces circonstances. C'était terrible ! Surtout qu'a cause de cette « dispute » au fil des ans, leur relation c'est dégradée. A six ans, elles commençaient déjà à se disputer de plus en plus, au grand dam de leur parents. A sept ans, elles ne se parlaient plus pendant quelques mois, échangeant rarement des phrases, souvent courtes. Et cela dura pendant cinq ans... Vous me direz, cinq ans c'est énorme ! Mais trop différente pour vraiment s'apprécier, les jumelles préféraient tout simplement ne plus se parler. S'évitant lorsqu'elle était sous le même toit.

« Cher Journal,
Aujourd'hui, j'ai douze ans, et je vais rentrer dans ma deuxième année du collège. J'ai décidé de me confier à toi, mon ami, car je n'en peux plus de tout cela. Maya et moi, cela fait cinq années que nous ne nous parlons presque plus. Nous nous évitons comme l'Homme et la Peste que cela en devient insoutenable pour moi. Le pire dans tout cela, c'est que père boit en ce moment. Beaucoup. Maman ne peut rien faire, elle a peur de lui. Moi-même, j'ai peur pour Maya et moi. J'ai peur, je l'avoue. J'ai douze ans, je suis déjà une adolescente (ou presque), mais j'ai peur de ce qui pourrait ce passer... J'ai peur de demain, et de tout les jours à venir... Si une catastrophe irréparable allait se produire ? J'ai l'étrange impression qu'un carnage va se produire. Bientôt. Et j'ai peur que quelqu'un qui m'est cher décède, ou soit blesser. Que peut-il se passer maintenant ?
Esperanza. »

CHAPTER TWO — SHE IS DEAD !

Ce jour aurait put être l'un des plus banals au monde, mais s'en fut autrement. Maya et Esperanza rentrait de collège ensemble, mais s'en se regarder, ni se parler. Il devait être dix-huit heure. Les deux demoiselles de douze ans (presque treize désormais) avait déjà fait leurs devoirs, ainsi qu'apprit leur leçon d'espagnol et de français avec applications. Leur père n'était toujours pas rentrée, même quand les jumelles et leur mère avaient mangés, et cela à vingt heure. Que pouvait-ils donc bien faire ? Son travaille s'arrêtait à dix huit heure, tout le monde le savait. Alors que se passait-il ? Esperanza avait un mauvais pressentiment alors qu'elle lisait Entretien avec un vampire d'Anne Rice, assise sur une chaise dans le jardin.
Vers vingt et une heure, le soleil était déjà presque couché, le père des jumelles rentra, des dizaines de bouteilles de bierres vide dans les bras. Il aboya quelques mots à son épouse, qui hurla de terreur alors qu'il lança une bouteille sur sa tête, la blessant gravement. Il était saoul. Extrêmement saoul. Le père se dirigea vers l'extérieur, lâchant toutes ses bouteilles vides sur le sol, les brisant en même temps. Esperanza avait posé son livre, mais ne fut pas assez rapide. Son père l'attrapa par les cheveux, la faisant tomber de sa chaise. La demoiselle hurla de douleur.

- Alors... Hip! Ma jolie... Tu vas venir... Hip! Sans discuter avec moi, là haut... Hip!

Dit-il d'une voix rauque. Esperanza se débattait férocement, mais la poigne de fer de son père tenait toujours ses cheveux. Elle hurlait de terreur et de frayeur. Comment son père pouvait-il lui faire ça ? Elle n'avait rien fait ! Elle était sa fille ! Des larmes brûlantes coulèrent le long de ses yeux, alors que sa sœur jumelle, Maya, arrivait un bout de bâton dans les mains.

- Lâche-la espèce de salaud ! Tu n'es plus mon père !

Hurla Maya en brandissant le morceau de bois au dessus de sa tête. Il lâcha Esperanza, qui s'écrasa au sol, sur les morceaux de verre. Elle s'écorcha les mains, mais elle ne ressentait plus la douleur. Elle avait peur pour sa soeur, peur pour elle-même et sa mère. Le sang coula le long des doigts de la demoiselle, alors que derrière, sa mère était par terre, inconsciente. Esperanza pleurait toujours, alors que sa sœur affichait un air déterminer et protecteur. Esperanza voulu hurler, mais les mots restaient coincés dans sa gorge lorsqu'elle se releva avec difficulté, se mettant derrière sa jumelle. Elle pleurait toujours, alors que sa sœur n'affichait aucune émotion, sauf la haine.

- Maya... Je t'en supplie... Partons... Fuyons...
- Et maman ? Tu y penses, à maman ?, répondit Maya, furibonde. Je vais tuer ce salaud de mes mains ! L'étriper, l'étranger !!

Esperanza se tue immédiatement. Elle ne reconnaissait plus Maya. D'accord, elle était de nature violente et sadique envers les animaux, mais de la à être capable de tuer son propre père ! Okay, il était saoul et il avait tenté de violer Esperanza. Grâce à sa jumelle, cela ne s'était pas produit. Elles avaient retrouvé leur complicité, et elles se protégeaient mutuellement. Toujours en position d'attaque, Maya attendait un geste de son père, alors qu'Esperanza inspectait ses mains, et ses genoux. Ils étaient en sang. Génial ! Tout ça à cause de LUI ! Soudain, leur père sortit de sa poche arrière un petit pistolet. Maya ouvrit grand les yeux, lorsqu'il appuya sur la détente, en visant le front de la demoiselle. BAM ! Tout s'enchaîna très vite. Esperanza réagit au car de tour, elle courrut vers le commissariat de police le plu proche comme jamais elle n'avait couru. Des larmes coulaient le long de ses yeux, alors que ses genoux et ses mains la faisaient souffrir. Mais elle ignorait la douleur. Maya était morte ! Morte ! MORTE !!
Une boule se forma dans le ventre d'Esperanza. Elle avait l'impression qu'on lui avait arraché une partie d'elle même, mais que cette partie n'était pas totalement disparue... Lorsqu'elle arriva au commissariat, les policiers lui demandèrent ce qui se passait, et pourquoi elle était si gravement blessée.

- Maya... Ma jumelle... Morte... Papa l'a tué... Avec pistolet... J'ai mal... Aidez moi s'il vous plait... J'ai peur... JE VEUX MAYA !!

Esperanza avait bredouillé ses mots difficilement, en pleurant à chaudes larmes. Un des policier l'emmena sur un banc, la serrant dans ses bras pour la réconforter. Alors, la demoiselle s'endormit, les yeux rougit pas les larmes, et les vêtements en sang.