Je suis comme ça, et pas autrement ! : Souvent, les cheveux clairs s'assombrissent avec le temps. Bah nan, puisque chez Eve, c'est le contraire. Petite, elle avait les yeux bruns, mais d'un brun assez sombre, et maintenant, elle est les a châtain clair, blonds au soleil. Elle a toujours eu une taille moyenne pour son âge, et son mètre soixante cinq est une taille moyenne, mais elle se trouve un peu petite. Elle a de très beaux yeux brun chocolat, et elle a des taches de rousseurs. Niveau style, elle est pas du genre à passer mille ans devant le miroir, mais étant mignonne de nature, un peu de fard à paupière et du mascara suffit pour se maquiller, et ses tenues ont une petite touche à elle. Elle n'a pas une énorme poitrine, mais elle des avantages, et n'est ni trop grosse, ni trop maigre.

J'ai quelque chose de particulier : Elle présente plusieurs cicatrices, et elle se marque facilement, et donc, rentrer à peine dans un meuble lui vaudra un bleu le lendemain, mais en général, ils partent assez vite. Elle n'a pas de tatouage, mais elle a quelques morsures suspectes sur ses poignets et dans son cou.

Je suis si différente... : Têtue de nature, lorsque la Miss Jones veut quelque chose, elle l'obtient. Dès qu'elle a une idée dans la tête, on peut pas lui enlever et surtout, impossible de lui faire abandonner quelque chose. D'un naturel joyeux, elle est rarement triste ou de mauvaise humeur, toujours en train de sortir ou blague ou une connerie pour amuser la galerie. Elle se fiche de la popularité etc, mais bon... Elle est très curieuse, et assez possessive et jalouse, ce qui fait tout son charme. Quoiqu'un peu fofolle, elle a beaucoup d'amis mais est assez paresseuse quand même. Elle est gentille et douce, mais ne se laisse pas marcher sur les pieds et c'est une grande romantique. Elle est assez sensible et forte à la fois, et est un poil vulgaire. Elle sait manipuler les gens quand il le faut, mais c'est pas dans sa nature.

« Eve, tu te rend pas compte de la connerie que tu fais. » Incapable de supporter plus longtemps le regard gris inquiet de son meilleur ami, Everleigh baissa la tête. « Eve ! Il a dix neuf ans, on en a à peine quinze ! Il te prend pour une conne ! » Pas de réponse. Une minute passa, puis deux. L'adolescente décida de rompre le silence. « Tu dis ça parce que t'es jaloux. Que moi j'ai un petit ami - de surcroit ton demi frère - et que toi, t'es célibataire. » Elle leva les yeux, croisa les yeux écarquillés du roux en face d'elle, qui lui tenait les poignets. « Comment tu peux dire ça, Ever ! Attend, il s'agit de Colyn là... » Elle soupira, libéra ses mains de l'emprise de son ami, lui tourna le dos et partit vers la maison aux volets bleus qui se tenait derrière eux. « Tient, bonjour Everleigh ! - Mrs Wright. » Elle monta les escaliers, jeta un coup d'œil à la porte qui se tenait en face du couloir. Celle qu'elle avait si souvent ouverte et refermée derrière elle... Finalement, elle toqua à celle située à côté de cette fameuse porte. « Entrez ! » Eve ouvrit la porte, et trouva son petit ami allongé sur son lit, écoutant de la musique. « Hey. » La belle lui répondit la même chose en murmurant, et en allant se réfugier dans ses bras. « Ça va pas. » Pas une question juste un affirmation. Elle affirma d'un signe de tête, tant dis qu'il commençait à l'embrasser dans le cou. « Huum... Colyn ? » Il releva la tête. « Oui ? Eh, mais tu trembles... » En effet, elle tremblait et son teint bronzé était devenu pâle. « Huum... Euuh.. C'est que... Écoute, Colyn, je sais que c'est... Mais je suis enceinte. » Elle le regarda pâlir un instant, lui dire des mots qu'elle ne comprenait pas. Mais elle savait ce qui allait arriver. Il l'accompagna à la porte de sa chambre. « Everleigh, tu t'en va déjà ? - Au revoir Mrs Wright. » Elle sortit de la maison, se dirigea vers sa voiture (HS : Ouh là là, elle pas le permis et elle conduit !), sans écouter son meilleur ami qui l'appelait. Elle l'ignora, monta dans son Audi, et partit, les larmes débordant des yeux. Elle regarda sans le rétroviseur, et vit son meilleur ami, son confident, virer au rouge, et partir en courant vers la maison. Elle se gara devant chez elle. Pas de Chevrolet, ni de Renault. C'était bon signe, personne à la maison. Eve ouvrit la porte à la volée, sans prendre la peine de la fermer derrière elle. Elle monta dans sa chambre, attrapa sa valise sous son lit, l'ouvrit en grand, prit des fringues à la volée dans sa commode et les lança dedans, referma sa valise, attrapa sa carte de crédit, prit sa guitare et son bagage sur l'épaule et descendit, attrapa un papier et un stylo, et laissa ce mot sur le frigo: «Papa. T'en fais pas pour moi, je suis partie. Je sais pas si je reviendrai. Tu peux m'appeler sur mon portable. Bises à tout le monde, je t'aime. E. » A pied, elle se dirigea chez le médecin. [...] Lorsqu'elle sortit de chez le Dr Rosier, sa promesse dans la tête, Everleigh se dirigea vers l'aéroport. Et elle partit, avant même de terminer son année scolaire...

Cher Journal.
Aujourd'hui, ça fait deux ans que je suis partie. Que j'ai avorté. Papa continue de m'envoyer de l'argent, et le Dr Rosier a apparemment tenu sa promesse. Papa est le seul contact que j'ai avec Londres. D'ailleurs, c'est le seul de ma vie d'avant à qui je souhaite parlé. Même mes petites sœurs, même mes petits frères. Ma belle mère, que je considérai comme ma génitrice, et mon meilleur ami ne font pas exception à la règle. Ils me manquent tous. Mais je crois que je resterai à Cambden. Un autre truc super zarbi du jour au lendemain, j'ai des cicatrices. Ouais, comme si on m'a mordu ! C'est assez... Bizarre. Je sens que je vais faire des nuits blanches pour si ça arrive d'un coup ou si quelque chose ou quelqu'un est impliqué...

E.