A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elizabeth rentrait du lycée en trainant les pieds. La professeur de français avait donné à sa classe énormément de devoir pour le lendemain, la demoiselle devra passer par la bibliothèque. Une brise glacé souffla sur la rue, alors qu'Elizabeth frissonna légèrement de froid. Nous étions au début du mois de juin, mais à Cambden, le soleil était couvert par de gros nuages gris, annonciateur de pluie. La jeune femme n'était pas habillée pour de pareil circonstances... Elizabeth n'avait qu'un petit gilet marron clair, par dessus un débardeur blanc casé, se mariant avec le brun. Elle avait aussi un jean bleuté, et une pair de converses blanches. Elizabeth était habillée simplement, mais assez joliment tout de même. Elle allait vers le centre ville, à la bibliothèque qui se trouvait au cœur de la ville.
Lorsqu'elle se retrouva devant l'imposante bâtisse qui n'était autre que le meilleur lieu de documentation à sa connaissance, elle y pénétra par la porte principale. Le bois grinça, quand la demoiselle poussa sur les deux portes battantes. A l'accueil, une dame assez âgée la salua d'un signe de tête, alors qu'Elizabeth entrait en silence dans la bibliothèque. La jeune femme alla à une table, et y déposa son sac à bandoulière qui contenait tout ses cours. Elle se dirigeait vers la partie « Grèce antique ». La professeur de français avait demandé de faire des recherches sur L'Enéide, racontant la fabuleuse histoire d'Enée, prince Troyen quittait la ville avec sa famille. Quand elle trouva le livre sur lequel elle allait faire ses recherches, elle le posa sur la table.
Passant négligemment son regard sur la bibliothèque, elle vit Elena Anderson pencher sur un roman. Quelle étrange coïncidence que toutes les deux, elles se trouvaient ici en même temps ! Un sourire éclaira le visage angélique d'Elizabeth, alors qu'elle marchait en silence vers sa confidente qu'elle avait rencontré à une réunion des pom pom girls. Elles étaient devenus de bonnes amies. En posant sa main sur son épaule, elle parla d'une voix enjouer.

ELIZABETH - « Salut Elena. Quelle coïncidence de se retrouver toutes les deux ici, n'est ce pas ?. Tu as aussi des recherches à faire ? »

« 09/06/2010. Cher Journal, encore une journée pourrie, pour ne pas changer depuis la début de la semaine – Je sais même pas si ma phrase veut dire quelque chose – Il fait froid, alors qu'on est en Juin ! C'est de plus en plus bizarre à Cambden. Normalement, Juin au lycée, c'est « garçons en bermudas » et « filles en mini-jupes » mais là, on s'est tous remis aux jeans. J'écris pas très droit c'est normal, c'est parce que je regard à droite à gauche toutes les deux secondes. Je suis dans la Bibliothèque et je n'ai pas franchement envie qu'on vienne lire ce que je suis en train d'écrire. Enfin, je suis venue faire des recher... » Elena Anderson sursauta et la fin de son mot se fondit dans une grosse tâche d'encre. Ne se souciant pas de tâcher encore plus son journal intime, elle le referma d'un geste brusque.

ELIZABETH - « Salut Elena. Quelle coïncidence de se retrouver toutes les deux ici, n'est ce pas ? Tu as aussi des recherches à faire ? »

Elle se retourna avec un demi-sourire, ne connaissant que trop bien cette voix. Elle se retrouva nez à nez avec une fille blonde aux yeux pétillants. C'était ces yeux pétillants qui s'illuminaient dès qu'Elena racontait ses secrets à Elizabeth Williams, sa confidente. Elles s'étaient rencontrées chez les pom-pom girls au lycée et étaient à présent de très bonnes amis. Elena n'aurait pas sacrifier deux pages de son journal si elle avait su que c'était elle. Elizabeth était un peu comme son deuxième journal intime.

ELENA - « Hey ! Salut Elizabeth ! »

Elle baissa les yeux sur le gros livres que tenait Elizabeth sur la Grèce Antique, lut-elle sur la couverture. Puis elle se souvint que, si elle était à présent dans la Bibliothèque, s'était parce qu'elle devait faire des recherches sur l'arbre généalogique des Julio-Claudiens pour son cours de Latin. Et pour l'instant, elle n'avait trouvé qu'Agrippine la Jeune, Agrippine l'aînée, Caligula, Drusilla et Julia Livilla. Mais en même temps, si on voulait trouver des informations intéressante sur les Romains, il faillait aller à la Bibliothèque Nationale d'Italie, surement pas à celle de Cambden !

ELENA - « Oui, des recherches en Latin, pas de chance... Depuis quand tu fais du Grec ? »

Demanda-t-elle à Elizabeth tout en enlevant son sac de la chaise à côté d'elle pour qu'elle puisse s'asseoir.

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

[justify]Elena referma rapidement un cahier -ou un journal ?-, lorsqu'Elizabeth la salua en souriant. Les yeux bleus de la demoiselle pétillaient alors qu'elle posa son regard sur son amie. C'était amusant de savoir qu'elles s'étaient rencontrés chez les pom pom girls du lycée. Mais, en même temps, les pom pom girls doivent être soudées, et très amies pour accomplir leurs prouesses.

ELENA - « Hey ! Salut Elizabeth ! »

Le sourire d'Elizabeth s'accentua un peu plus. Elle tenait toujours, calé sous son bras, le gros livre sur la Grèce Antique. Elle espérait y trouver des informations sur ce fameux Enée. Vu la grosseur de l'ouvrage, elle allait avoir énormément de mal ! Le mieux aurait été d'aller à la bibliothèque d'Athène, en Grèce pour trouver des meilleurs informations. Parce qu'a Cambden, c'était un peu la misère niveau histoire ! Un troue paumée même... Quoique, en ce moment, pas si perdu que ça. Des créatures venus du surnaturels avaient fait leur apparition dans la ville. Tels que les vampires, loups-garous, et même des chasseurs de ses même vampires !
Elizabeth ne voulait pas en parler à Elena, elle devait rester hors de ce « secret ». Damon avait fait juré à la demoiselle aux cheveux blonds de n'en parler à personne... Et elle comptait bien tenir sa promesse, dut-elle y laisser la vie -j'avoue, j'exagère toujours un peu trop !-.

ELENA - « Oui, des recherches en Latin, pas de chance... Depuis quand tu fais du Grec ? »

Rajouta sa confidente. Le latin ! Elizabeth n'en faisait pas, elle n'aimait pas trop les Romains. Ce n'était pas du tout son truc. Elena enleva son sac de la chaise d'à côté, alors que son amie s'y installa. Avec un petit sourire au coin, elle répondit à la brunette.

ELIZABETH - « La prof de français veut que je fasse des recherches sur un certain « Enée ». Je ne vois pas le rapport avec la langue française, mais bon... Je ne cherche pas à comprendre! »

Dit-elle en rigolant légèrement. Elizabeth marqua une courte pause, avant de poser avec délicatesse le livre traitant sur la Grèce sur la table. Puis, elle parla de nouveau, faisant une petite remarque innocente qui voulait tout dire. Elle aurait mieux fait de se taire !

ELIZABETH - « Il se passe des choses étranges à Cambden en ce moment... Tu ne crois pas ? »

Elizabeth s'assit à côté d'Elena et déposa son gros livre sur la table. L'Europe ça n'avait jamais été trop son truc. L'Amérique ça lui allait très bien. A la limite, l'Italie était pas mal, côté mode – C'était de là que venait plein de grand stylistes haute-couture – mais sinon, ce n'était pas la destination qu'elle choisirait pour ses vacances.

ELIZABETH - « La prof de français veut que je fasse des recherches sur un certain « Enée ». Je ne vois pas le rapport avec la langue française, mais bon... Je ne cherche pas à comprendre! »

« Hé mais bien sur ! C'est pas du grec ! » se dit-elle. Elle savait très bien qu'Elizabeth faisait du français en plus. Elle n'avait jamais compris pourquoi mais bon, essayé de comprendre sa confidente, c'était comme de chercher à prouver l'existence des vampires ou des fées; ce n'était pas possible ! Elle se laissa aller contre le dossier de sa chaise et posa un regard désespéré sur l'énorme livre latin posé à côté du gros ouvrage sur la Grèce. Étrange. C'était deux langues complètement différentes, avec deux alphabets différents. Deux langues aussi différentes qu'Elena était brune et qu'Elizabeth était blonde. Cette dernière eut un petit rire et Elena se mit à se balancer doucement sur sa chaise. Dans moins de trois minutes, la bibliothécaire allé lui intimer d'arrêter mais elle s'en fichait.

ELIZABETH - « Il se passe des choses étranges à Cambden en ce moment... Tu ne crois pas ? »

Elena se figea et elle agrippa la table pour ne pas basculer en arrière. Elle se redressa et se tourna lentement vers son amie avec un léger coup d'œil à son journal qu'elle avait laissé tomber dans son sac. Elle haussa un sourcil.

ELENA – Qu'est-ce que tu veut dire...?

Mais Elena ne voulait pas savoir ce que cela voulait dire. Elle ne voulait pas, le seule regard pétillant d'Elizabeth suffisait à lui indiquer que c'était quelque chose d'excitant. Quelque chose qu'elle n'imaginait probablement pas et qu'Elizabeth n'aurait jamais du souligné.

ELENA – Tu sais quelque chose !

Elizabeth ne pouvait rien cacher à la brunette. Ce n'était pas pour rien qu'elle était sa confidente. Si elle venait tout lui raconter de ses problèmes c'était parce qu'elle la connaissait extrêmement bien. Et Elena ne la lâcherait pas, elle le savait. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait c'était de rester dans l'ignorance. Et elle ne comptait pas le rester bien longtemps. Elle découvrirait ce qui se passait à Cambden même si elle devait harceler Elizabeth vingt-quatre heures sur vingt-quatre !

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elizabeth avait souligné quelque chose qu'elle n'aurait pas dût souligné. Le petit : « Il se passe des choses étranges à Cambden... », aurait mieux fait de rester coincé dans la gorge de la demoiselle. Elena se figea, et s'accrocha à la table pour ne pas chuter avec sa chaise. La blondinette se maudissait intérieurement d'avoir trop parler, une fois encore. Elle ne pouvait rien caché à sa confidente, et c'était légèrement énervant. Mais en même temps, une confidente, c'est fait pour ne pas avoir de secret l'une pour l'autre, n'est-ce pas ?

ELENA – Qu'est-ce que tu veut dire...? Tu sais quelque chose !

Gros silence pendant un instant. Elizabeth ne parlait pas, elle gardait le silence, sans -ou presque- bouger. Elle se mordilla la lèvre inférieur, signe qu'elle était un peu mal à l'aise. Elena connaissait extrêmement bien la demoiselle en face d'elle. Un peu trop même. Mais c'était ce qui les liait : une connaissance vaste l'une envers l'autre. De vraies amies. La bibliothécaire allait bientôt venir leur demander de se taire, c'était inévitable, surtout qu'il y avait des gens qui lisait un livre tranquillement dans leur coin. Elizabeth remarqua le cahier par terre : le journal d'Elena. Bien entendu, elle n'osait pas le ramasser, cela pourrait paraître « suspect » vis à vis de son amie.
Les yeux d'Elizabeth pétillaient. Mais elle ne pouvait rien dire à Elena, elle l'avait en quelque sorte promis à Damon Salvatore. Et elle s'attirerait ses foudres si elle en parlait ! Même à sa confidente ! Oh, et puis tant pis ! Elle allait rompre sa promesse, et alors ? Elle allait peut-être regretter ses paroles, espérant de tout cœur que Damon ne l'apprenne pas, elle commença à parler.

ELIZABETH - « C'est complètement fou et extraordinaire. Je Lui est juré de ne pas en parler, mais pour toi, je vais essayer. »

Le « Lui » était Damon, mais Elena l'ignorait. Elizabeth prit une grande inspiration en fermant les yeux. Elle allait tout révéler à sa confidente, tout en cachant certaines choses qu'elle ne devrait pas savoir. Elle rouvrit les yeux, s'adossant contre le dossier de sa chaise.

ELIZABETH - « Il y a des vampires à Cambden. »

Elena sentit qu'Elizabeth elle-même pensait qu'elle n'aurait pas dû sous-entendre ce qu'elle venait de sous-entendre. Elle aussi jeta un coup d'œil au journal d'Elena. Qu'elle essaie seulement d'y touché et elle ne serait plus là pour en parler. La jeune brune ne montrait son journal à personne, pas même à sa confidente (Et puis de toute façon, Elizabeth savait presque tout du contenu du petit cahier). Son amie se mordit la lèvre, les yeux pétillants.

ELIZABETH - « C'est complètement fou et extraordinaire. Je Lui est juré de ne pas en parler, mais pour toi, je vais essayer. »

C'est qui « Lui » ? se demanda Elena. Mais elle ne s'attarda pas sur la question; parce qu'Elizabeth était sur le point de cracher le morceau et de mettre fin à l'ignorance et aux doutes d'Elena. Cette dernière planta son regard noir bleuté dans les yeux d'Elizabeth qui s'appuya contre le dossier de sa chaise. Elle ferma les yeux, comme si elle s'apprêtait à rompre une promesse qui tenait sa vie, une chose qui allait changer le monde si elle la lui disait (Enfin, en tout cas, ça avait tout l'air de quelque chose qui changerai la vie d'Elena). Elena commença soudain à paniquer. Si ça se trouve, c'était quelque chose de complètement démentiel, de complètement fou, de complètement extraordinaire et incroyable et... Et elle ne voulait peut être pas savoir, elle n'était peut être pas prête à recevoir une information d'une telle ampleur. « D'accord, d'accord, c'est rien, c'est en rapport avec un anti-cyclone et c'est pour ça que le temps est bizarre, rien de grave, ça ne va rien changer d'accord ? Rien de grave... » Ou alors c'était vraiment quelque chose d'important, et Elizabeth n'arrivait pas à garder le secret pour elle toute seule...

ELIZABETH - « Il y a des vampires à Cambden. »

Aucune des deux adolescentes ne prononça mot pendant cinq bonnes minutes. Elena avait l'impression que son cerveau fonctionnait à toute vitesse, mais en répétant la même phrase sans s'arrêter. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Elle inspira profondément.

ELENA - « Très drôle Elizabeth. C'est pas vraiment sympa de me faire peur. Et ce que tu viens de dire, c'est particulièrement flippant. »

Mais la blonde n'avait pas l'air de plaisanter et ça, c'était d'autant plus effrayant. « Mais non voyons, Elena, tu sais pertinemment que les vam... Que ces choses là n'existent pas et... » Mais tout était trop logique. Elle eut soudain une horrible idée de ce qu'était les tâches brunâtre sur le trottoir quand elle allait au lycée. Elle ferma les yeux. Non. Ce. N'est. Pas. Possible. Il ne fallait pas que tout concorde, il ne fallait pas que tout soit clair dans l'esprit d'Elena et il ne fallait pas qu'Elizabeth ait dit la vérité. Elle tenta d'empêcher ses mains de trembler sur ses genoux et demanda lentement à son amie.

ELENA - « Elizabeth, dis-moi que tu PLAISANTES ! »

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Pendant plus de cinq minutes, aucune des deux demoiselles ne parla. Un silence de mort s'installa entre elles, alors qu'Elena réfléchissait, avant d'inspirer un grand coup. Cela devait être un choc pour elle... Comme quand Elizabeth apprit que Damon était un vampire ! Au début, elle l'avait fuit, mais elle a vite comprit qu'être vampire, pouvait avoir des avantages et des désavantages. La blonde voyait qu'Elena était déconcertée par cette terrible nouvelle. Cela devait être très flippant, voir angoissent que des vampires puissent existé. Que des tueurs sanguinaires, sans pitié massacraient les humains pour leur précieux nectar rougeâtre...

ELENA - « Très drôle Elizabeth. C'est pas vraiment sympa de me faire peur. Et ce que tu viens de dire, c'est particulièrement flippant. »

Non. Elizabeth ne plaisantait pas, elle était même très sérieuse. Une goutte de sueur glacé perla à la tempe de la jeune femme, montrant son angoisse. Elle n'avait pas voulu faire peur à Elena, mais elle disait la vérité... Et puis, c'est elle qui avait voulu connaître la vérité ! Et bien, maintenant elle l'avait ! Elle se tordait les doigts, montrant qu'elle avait peur de ce qui pourrait se passer bien plus tard. La réaction de Damon, les choses qui pourraient survenir ensuite... « Zen ! Calme-toi Elizabeth ! », pensa-t-elle en soupirant intérieurement. Elle ne devait pas faire de déductions hâtives.

ELENA - « Elizabeth, dis-moi que tu PLAISANTES ! »

Les mains d'Elena posés sur ses genoux, tremblaient légèrement. Elle avait peur de quelque chose, c'était sûr. Mais sa confidente ne mentait pas, elle ne plaisantait pas non plus. La blondinette inspira elle aussi un grand coup, hésitant à en révéler plus. Elle regarda le bureau où se trouvait la bibliothécaire : elle n'avait pas bougé, n'entendant pas ce que les deux amies se disaient. En se mordillant la lèvre inférieur, Elizabeth se décida.

ELIZABETH - « Je ne plaisante pas. Ils existent, et ils sont là. J'en... »

Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase, alors que son téléphone vibrait et sonnait avec la musique « Enjoy the Silence ». En tremblant un peu, elle réussit à sortir le portable de sa poche, l'ouvrant rapidement. Sur l'écran, était écrit qu'elle avait reçu un nouveau message. Elle l'ouvrit, et ouvrit grand les yeux en voyant l'expéditeur : Damon ! Elle lu rapidement le message des yeux. Il disait :

« Hello ma belle... Tu n'aurais pas dût parler de CA à ta copine... Ça va barder ma chère ! »

Zut ! Zut et re zut ! Elizabeth était cuite, maintenant ! Elle aurait mieux fait de se taire lorsqu'elle le pouvait encore. Maintenant c'était trop tard...

ELIZABETH - « Je ne plaisante pas. Ils existent, et ils sont là. J'en... »

« D'accord; elle plaisante; c'est juste une très mauvaise blague... » se dit-Elena. Mais penser ça ne faisait qu'accentuer le fait que tout ça était réel. De plus, Elizabeth ne semblait pas particulièrement à l'aise de lui avoir confié ça. Mais enfin ce n'était ni le lieu, ni le moment pour lui déballer un truc pareil ! Elena ferma à son tour les yeux. Il y a des vampires à Cambden. Voilà. C'était la vérité. Inutile de se chercher des mensonges. La vérité était sous ses yeux depuis le début. Elle rouvrit les yeux et se mit à hurler . Enfin, c'était comme si elle voyait une fille en train de crier sur une autre parce qu'elle ne contrôlait pas vraiment les mots qui sortaient de sa bouche.

ELENA - « Mais t'es complètement tarée ou quoi ?! Qu'est-ce qui va pas chez toi ? Tu balances des choses comme ça à toutes les personnes que tu croises ?! Tu te rends pas bien compte ? T'as pensé que j'étais peut être pas prête à savoir ? Et qu'est-ce que je fait maintenant ? Je reste plantée là, avec ça ?! Ça que tu viens de me révéler ?! Elizabeth tu pensais vraiment que je pouvais garder ça pour moi ? C'est trop gros; c'est trop, je peut pas... »

Sa voix se mit à trembler dans la dernière phrase et une larmes roula sur sa joue. Elle ne pouvait pas garder un secret aussi énorme parce que cela pouvait mettre en danger ses amis, sa famille. C'était trop, trop d'un seul coup et trop dur à assimiler. Comme si elle avait pénétrer dans un film d'horreur et que le monde avait basculer en une demi-seconde. Elle ignora les regards des autres personnes qui étaient dans la bibliothèque, qui l'avaient tous entendue hurler et qui la fixaient maintenant d'un air surpris. La jeune fille attrapa son sac et son journal, envoya par terre le livre de latin au passage et sortit de la bibliothèque en claquant la porte. Elle se laissa tomber sur les marches et essuya ses larmes. Ce n'est qu'un rêve ? Non. Elle n'arrivait pas à se convaincre que tout cela n'était pas vrai. Pourquoi elle n'y arrivait ? « Tout simplement parce que c'est vrai. » Elle rangea violemment son journal dans son sac. Elle regretta soudain ce qu'elle avait dit à Elizabeth. Mais c'était sorti tout seul et puis elle n'était pas vraiment elle même... Des tas de questions vinrent soudain à elle. Et si il y avait eu des vampires dans la bibliothèque ? Combien ? Et combien de vampires vivaient à Cambden ? Qui avait envoyé ce SMS à Elizabeth tout à l'heure ? Et puis de toute façon, comment savait-elle que tout cela était vrai ? Elle se promis qu'elle irait s'excuser auprès d'Elizabeth plus tard. Quand elle aurait digéré tout ça. Après tout, elle avait toujours été là pour l'écouter et Elena lui hurler dessus. Elle commença à se lever mais quelqu'un poussa la porte de la bibliothèque et la jeune brune ne mis pas longtemps avant de deviner qui c'était...

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Un hurlement sortit de la bouche d'Elena, alors qu'Elizabeth attendait une réaction de sa part. Elle ne fut pas déçu. Le peu de personnes qui se trouvaient là, dévisagèrent les deux demoiselles avec étonnement. Elizabeth s'était soudainement figée, ne pouvant plus bouger, alors que sa confidente explosa -au sens figuré-, et commença à dire un flot de mots incontrôlables.

ELENA - « Mais t'es complètement tarée ou quoi ?! Qu'est-ce qui va pas chez toi ? Tu balances des choses comme ça à toutes les personnes que tu croises ?! Tu te rends pas bien compte ? T'as pensé que j'étais peut être pas prête à savoir ? Et qu'est-ce que je fait maintenant ? Je reste plantée là, avec ça ?! Ça que tu viens de me révéler ?! Elizabeth tu pensais vraiment que je pouvais garder ça pour moi ? C'est trop gros; c'est trop, je peut pas... »

Sa voix déraillait, et tremblait dans sa dernière phrase. Une larme perla au coin de l'œil d'Elena, avant de glisser sur sa joue lentement. Elizabeth se maudissait de lui avoir dit la vérité. Elle n'était pas prête, la preuve, elle avait pété les plombs. C'est vrai que connaître l'existence des vampires, cela pouvait être extrêmement dangereux, la blonde le savait. Pour sûr, Damon c'était déjà nourrit sur elle plusieurs fois, les marques sur son corps le prouvait, mais elle ne pouvait rien dire. Elena attrapa ses affaires, ainsi que son journal, avant de se lever et de partir vers la sortie. Ébahie, Elizabeth resta pétrifiée, sans bouger.
Elle cligna plusieurs fois des paupières, essayant de rassembler le puzzle des différents évènements sur ce qui c'était passé tantôt. Lorsqu'Elena fut sorti, la demoiselle au cheveux blonds se leva, laissa son livre sur la Grèce Antique sur la table. Elle alla à la table qui jouxtait celle où sa confidente était assise tantôt, et prit son sac. Elizabeth se dirigea vers la sortie, bien décider à s'expliquer avec son amie cheerleader. En soupirant, elle poussa la porte de la bibliothèque pour sortir.
En sortant, elle vit tout de suite Elena sur les marches de l'entrée, qui commençait à se lever. Elizabeth s'assit à côté d'elle, posant son sac sur ses genoux. D'abord, elle garda le silence, puis, la demoiselle prit la parole d'une voix assez hésitante.

ELIZABETH - « Je suis désolé de te l'avoir dit. Mais tu voulais savoir Elena ! Mais ils existent vraiment. C'est la dure réalité de la vie, et j'y suis confrontée très souvent, surtout en ce moment... »

Elizabeth n'avait plu rien d'autre à dire, elle se tut. Attendant qu'Elena réponde, on s'en va. Elle ne voulait pas gâcher leur amitié pour une idiotie pareil, se serait bête.

Elizabeth l'aperçut et vint s'asseoir à côté d'elle sur les marches. Elle aussi semblait un peu secouée. Elle posa son sac sur ses genoux mais ne prononça mot pendant quelques instants. Elena s'apprêtait à s'excuser mais sa confidente fut la première à rompre le silence.

ELIZABETH - « Je suis désolé de te l'avoir dit. Mais tu voulais savoir Elena ! Mais ils existent vraiment. C'est la dure réalité de la vie, et j'y suis confrontée très souvent, surtout en ce moment... »

La brunette se retint de pleurer de nouveau et regarda son amie dans les yeux. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle avait put lui dire ça, elle avait été tellement méchante ! Mais elle se demandait toujours comment Elizabeth pouvait savoir tout ça ! C'était vraiment trop bizarre... Elles avaient toujours eu des secrets toutes les deux, elles se les confiaient, c'était des secrets d'adolescentes amoureuses, d'adolescentes au cœur brisé, d'adolescentes qui en avaient un peu marre de leurs parents mais pas au points de fuguer, d'adolescentes... Normales au fond. Elles avaient toujours été deux filles, deux lycéennes, plutôt jolies, dans l'équipe des Cheerleaders, qui aimaient aller prendre un café après les cours et réviser avec leurs copines. Mais ça... Ça, ça n'avait rien à voir avec tout les secrets qu'elles avaient pu partager jusque là. Elena sourit gentiment à son amie.

ELENA - « Tu n'as pas à être désolée, Eliza'. Tu l'as dit toi même, c'est moi qui voulais savoir – Elle eut un petit rire – et je n'aurais probablement pas du te demander. Je ne voulais pas le savoir mais c'est fait... C'est fait. Je suis vraiment, vraiment désolée de t'avoir balancer tout ça et ne me dit pas que c'est de ta faute ! »

Elle marqua une petite pause. Là, elle n'était pas sous l'effet de la surprise et ses mots, elle savait qu'ils venaient d'elle. Elle inspira et demanda doucement.

ELENA - « Tu veut en parler ? Je sais que c'est pas forcement facile de tout garder pour soi et... J'aimerai que tu me racontes. J'ai besoin de savoir. Parce que c'est peut être ma faute, mais maintenant que tu me l'a dit, tu peut pas me laisser comme ça Eliza'. J'ai besoin de savoir... »

Elle se promit que, dès qu'elle rentrerai chez elle, elle foncerai dans sa chambre et écrirai tout dans son journal. Et après, elle garderai son journal avec elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour être sur que personne ne découvre le secret d'Elizabeth. Bon, d'accord, maintenant, elle était quand même dans un sacré pétrin mais il fallait qu'elle pense positif. Elle n'était pas seule après tout. Il y avait Eliza'. Et puis, au moins elle savait la vérité...

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elena regardait Elizabeth dans le blanc des yeux, au bord des larmes. D'un côté, son amie avait été tellement méchante... Mais comment lui en vouloir ? Elle avait été choqué par cette révélation qu'elle aurait tant aimé ne jamais entendre ! Depuis qu'elles se connaissaient, elles avaient plutôt eut des confidences banales... Secrets d'amour, soucis avec les parents -dans le cas d'Elizabeth, avec son frère, même si elle l'aime énormément, ils se disputent parfois-, des secrets de jeunes demoiselles normaux en somme ! Et tout à coup, les vampires bouleversèrent leur vie !

ELENA - « Tu n'as pas à être désolée, Eliza'. Tu l'as dit toi même, c'est moi qui voulais savoir – Elle eut un petit rire – et je n'aurais probablement pas du te demander. Je ne voulais pas le savoir mais c'est fait... C'est fait. Je suis vraiment, vraiment désolée de t'avoir balancer tout ça et ne me dit pas que c'est de ta faute ! »

Elizabeth ferma les yeux, un petit sourire aux lèvres. Elle hocha affirmativement la tête, montrant ainsi qu'elle acceptait les excuses d'Elena. La demoiselle aux cheveux bruns marqua une pause, alors qu'Elizabeth réfléchissait. C'est vrai que c'était atroce à l'encontre de la blonde, ce qu'Elena avait dit. La jeune femme n'avait pas mérité ça, elle était simplement mêlé à des choses extraordinaire et surnaturelles. Ce n'était pas la faute d'Elizabeth. Son amie inspira profondément, et demanda d'une voix douce à son interlocutrice.

ELENA - « Tu veut en parler ? Je sais que c'est pas forcement facile de tout garder pour soi et... J'aimerai que tu me racontes. J'ai besoin de savoir. Parce que c'est peut être ma faute, mais maintenant que tu me l'a dit, tu peut pas me laisser comme ça Eliza'. J'ai besoin de savoir... »

Elizabeth inspira une grande bouffé d'air. Elle voulait tant parler à Elena, tout lui révéler, les moindres détails, les moindres secret sur les vampires... Damon sera très en colère lorsqu'elle aura parlé. D'abord, la demoiselle ressortit son portable, l'ouvrit et montra le SMS provenant du vampire qu'Elizabeth côtoyait. C'était une menace, la demoiselle le savait.

ELIZABETH - « C'est Damon qui m'a envoyé ça. C'est le premier vampire que j'ai rencontré. C'est compliqué ce qui se passe entre nous... »

Pour toute réponse, Elizabeth sortit son téléphone portable et l'ouvrit pour montrer un SMS à Elena.
Hello ma belle... Tu n'aurais pas dût parler de CA à ta copine... Ça va barder ma chère !
Elena haussa un sourcil. C'était clairement un menace. « CA » désignait le secret des vampires; et « ta copine » désignait Elena. Donc, cette dernière était officiellement impliquée.

ELIZABETH - « C'est Damon qui m'a envoyé ça. C'est le premier vampire que j'ai rencontré. C'est compliqué ce qui se passe entre nous... »

« Le premier vampire, et le dernier j'espère ! » Elle n'arrivait pas à croire qu'Elizabeth avait rencontré quelqu'un et qu'elle ne lui en ai pas parlé. Bon. De mieux en mieux. Elena apparaissait comme une fille qui en savait trop aux yeux d'un vampire. Génial. Parfait. Si on la retrouvait morte le lendemain matin, elle ne serai pas vraiment étonnée. Elle plissa les yeux et se mit à faire tourner pensivement sa petite boucle d'oreille.

ELENA - « OK... Alors tu sort à moitié avec un vampire qui va te tuer parce que tu m'a parlé de lui, et qui va me tuer parce que tu m'a parlé de lui ? Mais... On est censées faire quoi là ? »

Il y avait dans sa voix quelque chose qui sonnait ironique. Son regard était toujours plongé dans celui de son amie. Jamais, de sa vie, Elena ne se serait attendue à avoir une telle conversation, à devoir faire face à de telles révélations. Elle regarda aux alentours. La forêt, la route, les maisons, les quelques immeubles, plus rien ne lui semblait familier. Elle avait toujours vécu ici, elle était née ici, et avait du inspecter les moindres recoins, les moindres cachettes de cette ville. Mais plus rien ne lui semblait comme avant. Comme si, elle regarder une ville, qu'elle croyait avoir connue, cette impression de déjà vue, mais en fait, tout ça n'était que son imagination. Peut être qu'il y avait des vampires depuis toujours à Cambden.

ELENA - « Désolée, j'y suis peut être aller un peu fort, excuse-moi. Je veut dire, ce Damon... Je le connais ? Il risque de t'en vouloir beaucoup ? Et à moi ? Et comment tu le connais ? Non parce que je ne veut vraiment pas t'attirer des ennuis Eliza', je te jures et... »

Elle se mordit la lèvre. Elle posait trop de question d'un coup. Damon... Damon... Ce nom lui disait vaguement quelque chose mais elle n'arrivait pas à se représenter de visages en particulier. « Pitié, faites que ce ne soit pas un monstre, pitié, je vous en pris ! » se lamenta-t-elle intérieurement. Elle jeta un dernier coup d'œil au SMS. Malheureusement, il n'avait rien d'un gentil vampire, qui, comme dans les livres, ne s'attaque à aucun humain. Soudain, une image horrible lui traversa l'esprit et elle souleva les cheveux blonds d'Elizabeth qui ne s'y attendait pas. Des marques de morsures se dessinaient sur le coup de sa confidente. Elle écarquilla les yeux.

ELENA - « Oh mon Dieu, Elizabeth... Mais dans quoi tu t'es lancée ? »

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

ELENA - « OK... Alors tu sort à moitié avec un vampire qui va te tuer parce que tu m'a parlé de lui, et qui va me tuer parce que tu m'a parlé de lui ? Mais... On est censées faire quoi là ? »

Elizabeth acquiesça à sa première question. Damon voulait certainement les tuer ! Mais la demoiselle ignorait ce qu'elles étaient censées faire maintenant. Partir, retournant ainsi chez elle en s'enfermant dans le maison pour toujours ? Pour Elena, ça aurait marché... Mais pour la blondinette, c'était une tout autre affaire ! Elle avait déjà invité Damon chez elle, et maintenant il pouvait venir à l'intérieur quand il voulait... « Oh my god ! Peter ! », pensa-t-elle. Et s'il lui arrivait malheur, à lui ? Elizabeth en serait anéantie ! Surtout qu'elle n'avait plus que lui... Elle savait qu'Elena avait vécu à Cambden depuis toujours. Elle savait qu'elle connaissait les moindres recoins de la ville, les moindres cachettes... Mais avec un vampire dans les parages -voir des dizaine ?-, c'était beaucoup plus dangereux !

ELENA - « Désolée, j'y suis peut être aller un peu fort, excuse-moi. Je veux dire, ce Damon... Je le connais ? Il risque de t'en vouloir beaucoup ? Et à moi ? Et comment tu le connais ? Non parce que je ne veux vraiment pas t'attirer des ennuis Eliza', je te jure et... »

Son amie se mordit la lèvre. Cela étonnerait Elizabeth qu'Elena connaisse Damon ! Mais rien n'est impossible dans cette ville... La brune posait trop de question, sa confidente allait avoir du mal à y répondre. C'était trop compliqué à raconter, cette histoire de vampire ! Surtout qu'au départ, Elizabeth c'était fait prendre dans les filets de Damon sans le savoir... Au début, elle n'aurait jamais imaginé qu'il était un vampire ! Elena jeta un dernier coup d'œil au SMS, avant qu'Eliza' ne range son portable dans sa poche. Comment Damon avait-il su qu'Elizabeth avait parlé des vampires à Elena ? Il les espionnait ? Il était peut-être déjà là ! La blonde était perdue dans ses pensées moroses quand Elena souleva ses beaux cheveux de blés. Des marques de morsures -Damon-, marquait son cou à divers endroits. Les morsures avaient pâlis plus que les autres selon leur ancienneté, presque à disparaître totalement. Elizabeth se mordit la lèvre inférieur.

ELENA - « Oh mon Dieu, Elizabeth... Mais dans quoi tu t'es lancée ? »

La jeune femme se tut pendant un instant. Elizabeth remplaça correctement ses cheveux, de manières à cacher les marques. La demoiselle avait aussi une marque au poignet, mais on ne l'a voyait pas du tout. Enfin presque... « Je me suis lancée dans un truc trop dangereux pour moi ! Je ne voulais pas... Je ne savais pas ce que je faisais. Mais c'était fait. Damon m'utilise, je le sais, mais je ne peux pas lui résister... Parce que je l'aime. », aurait tant voulu dire Elizabeth. Mais si elle disait cela, elle pourrait dire adieu à sa vie et à celle de Peter et d'Elena !

ELIZABETH - « Je... Je ne sais pas... J'aurais tant aimé ne jamais avoir été mêlé à tout ça ! »

Réussit-elle à dire. Un petit détail attira l'attention d'Elizabeth. Une ferrarri arrivait non loin, la jeune femme reconnu tout de suite le conducteur. Damon ! Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle attrapa le poignet de sa confidente, se leva et commença à courir avec son sac à la main, toujours en emmenant Elena plus loin. Elles étaient fichus, là ! C'était fini !

Elizabeth replace ses cheveux sur sa nuque pour dissimuler ses marques. Elle n'aurait jamais du s'embarquer la dedans, jamais ! Tout ça c'était la faute de ce soi-disant « Damon » si elles – et surtout Elizabeth – en étaient là !

ELIZABETH - « Je... Je ne sais pas... J'aurais tant aimé ne jamais avoir été mêlé à tout ça ! »

La jeune blonde tourna la tête et Elena suivit son regard. Une Ferrari. Hum...Bizarre, à Cambden. Mais elle se détourna de suite. Ce n'était qu'une voiture après tout. Elena n'eut même pas le temps de dire à son amie que, oui, ça aurait été génial de n'avoir jamais entendu parler de tout ça que cette dernière attrapa son poignet et se mit à courir. Elena récupéra son sac au passage et hurla à son amie qui courait comme jamais elle ne l'avait fait, même en évaluation d'E.P.S.

ELENA - « Je pensais que les vampires c'était très bizarre mais toi tu l'es encore plus, qu'est-ce qui se passe ?!! »

Mais Elizabeth ne répondit pas et continua sur sa lancée, tirant toujours sur le poignet de sa confidente. Elena était un peu essoufflée mais fut surprise de voir vers où elles se dirigeaient. La blondinette l'entraînait vers la maison des Anderson. Elena connaissait ce chemin par cœur. Mais elle ne voyait pas pourquoi elles partaient chez elle, et encore moins pourquoi elle étaient partis. Peut-être Elizabeth avait-elle peur des Ferrari, se dit-elle avec une pointe d'ironie. Elizabeth fonça jusqu'à la porte d'entrée de la maison d'Elena, ouvrit la porte et poussa Elena à l'intérieur. Elle claqua violemment la porte. Elena haussa un sourcil et se massa le poignet.

ELENA - « OK...C'est quoi ton problème ? »

Demanda-t-elle d'un ton plat. Elle espérait que ses parents n'étaient pas rentrés, ils les prendraient pour des dingues si ils les voyaient. Elle laissa tomber son sac au pied du porte manteau et s'adossa au mur, le regard fixé sur Elizabeth. Elle lui devait décidément de sérieuses explications !

Désolée, c'est tout petit...

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elizabeth courrait vers la maisons de la famille Anderson, gardant toujours la main d'Elena dans la sienne pour ne pas la perdre. Il n'y avait que sa à faire, aller dans la maison de la brune. Damon n'y était jamais entrée, et elles n'allaient certainement pas l'invité ! C'était hors de question ! Courant comme jamais elle n'avait couru, Elizabeth sprintait à travers les rues sinueuses de Cambden. Même en EPS la blondinette n'avait jamais couru aussi vite de sa vie.

ELENA - « Je pensais que les vampires c'était très bizarre mais toi tu l'es encore plus, qu'est-ce qui se passe ?!! »

Dit Elena. Elizabeth ne l'écoutait pas, elle se concentrait plutôt vers le chemin. C'était Damon, l'homme dans la ferrari ! Et s'il était là, c'était encore plus dangereux qu'avant ! La demoiselle tirait toujours sur le poignet de sa confidente, l'entraînant vers sa maison. Arrivée devant la maison d'Elena, Elizabeth arrêta de courir, et ouvrit la porte à la voler, poussant Elena à l'intérieur avant de s'engouffrer elle aussi dans la maison. La jeune femme claqua la porte, alors que la brune haussa un sourcils en se massant le poignet. Elena avait tiré et tenu trop fort on dirait...
La demoiselle aux cheveux blonds se mordit la lèvre inférieur. Elle s'apprêtait à parler, mais sa confidente lui coupa la parole. Heureusement, les parents de la demoiselle n'étaient pas là. Sinon, ils prendraient les deux jeunes femmes pour des folles à lier.

ELENA - « OK...C'est quoi ton problème ? »

Son ton était plat. Elle laissa tomber son sac sur le sol, près du porte manteau, en s'adossant au mur face à Elizabeth. La blonde jouait avec son oreille droite, signe qu'elle était anxieuse. Elle savait qu'elle allait devoir expliquer énormément de choses à Elena. Que toute cette histoire était compliquée, et qu'Elena aurait mieux fait de ne pas se mêler à cette histoire... Elizabeth laissa tomber son sac sur le sol elle aussi, et regardait son interlocutrice dans les yeux.

ELIZABETH - « L'homme dans la ferrari, c'était Damon. Il nous a vu, et il a certainement voulu nous suivre. Comme les vampires ne peuvent entrés dans les maisons sans y être invité, j'ai décidé d'aller chez toi, vu qu'il est déjà venu chez moi... Pour le moment, on est en sécurité. »

ELIZABETH - « L'homme dans la ferrari, c'était Damon. Il nous a vu, et il a certainement voulu nous suivre. Comme les vampires ne peuvent entrés dans les maisons sans y être invité, j'ai décidé d'aller chez toi, vu qu'il est déjà venu chez moi... Pour le moment, on est en sécurité. »

Elena mit du temps avant de réaliser que sa confidente venait de lui adresser parole. Et elle se répéta une bonne vingtaine de fois cette petite tirade avant de parvenir à en comprendre les mots. Bon. Un méchant vampire sanguinaire et en colère était à leurs trousses et leur en voulait à mort. Parfait. Extraordinaire. Et Elena ne savait pratiquement rien sur eux. Sur les vampires. Elle avait déjà beaucoup de choses à digérer pour la journée, ou même pour le reste de sa vie ! Et il fallait en plus qu'elle s'occupe d'assurer sa survie. La brunette inspira profondément. Bon. Elle était en sécurité dans sa maison. Où aucun vampire ne pouvait entrer. Où elle pouvait oser espérer dormir sans être réveillée par un Damon en furie. Elle sursauta en se répétant la dernière phrase d'Elizabeth.

ELENA - « Ça veut dire quoi "Pour le moment" exactement ? »

La jeune fille retrouva soudain son sérieux et se remit à regarder son amie dans les yeux. Elle regardait toujours les gens dans les yeux quand elle parlait. Selon elle c'était... Le minimum de respect. On ne pouvait pas lui en vouloir pour ça non ? Surtout après ce qu'elle venait de traverser. « Pour le moment... » Donc, en gros, si Elizabeth, Elena ou n'importe qui d'autre laisser ce stupide vampire qui se balade en Ferrari entrer dans sa maison, elle ne serait plus jamais protégée, même chez elle. Mais Elizabeth alors ? Peut être qu'en rentrant chez elle, Damon serait assis tranquillement sur le canapé de la blonde. Elle ferma les yeux en essayant de chasser cette image. Elle devrait peut être demander à Elizabeth si elle ne voulait pas rester dormir chez elle cette nuit...

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elena ne répondit pas tout de suite à Elizabeth. Pendant plusieurs minutes, elle garda le silence alors que sa confidente la regardait, attendant une réponse. Il faut dire, qu'il y avait un méchant vampire sanguinaire qui voulait leur pomper leurs sangs avant de les tuer dans d'atroces souffrances. Génial... C'était vraiment génial ! Elizabeth se taisait, attendant que la brune réponde, ou dise quelque chose... En y repensant, la demoiselle devrait peut-être rester chez Elena, comme ça elle sera en sécurité. Soudain, Elena sursauta.

ELENA - « Ça veut dire quoi "Pour le moment" exactement ? »

La brunette retrouva son sérieux tout à coup. Son regard n'était plus perdu dans le vague, et elle regardait Elizabeth dans les yeux. C'était la politesse de regarder une personne dans les yeux lorsqu'on parlait à une personne. C'était le minimum... Elizabeth se mordillait la lèvre inférieur en hésitant à parler. Soudain, une étrange pensé s'installa dans son esprit. Et si Damon l'attendait dans sa maison, tranquillement assis sur son canapé entrant de siroté un verre de vin ? Et si... Il s'en était pris à Peter !? Ca, saurait été le comble pour la demoiselle ! Mais en même temps, Damon l'aurait déjà tué avant qu'elle puisse dire ce qu'elle pensait.
Elizabeth garda le silence pendant un instant. Pendant plusieurs minutes, elle ne disait rien. Elle passa sa main dans les cheveux, remettant correctement ses cheveux couleurs de blé. Elle lâcha un grand soupire avant d'ouvrir la bouche pour parler. Elle réfléchissait en gardant la bouche ouverte. Bon... Okay... C'était un peu la honte de rester comme ça, la bouche ouverte sans rien dire. Enfin bref de blabla inutiles.

ELIZABETH - « Pour le moment ça veut dire que Damon peut débarquer à n'importe qu'elle instant, et qu'il ne faudra jamais le laisser entré ! Bref. Je crois que je vais rentrer chez moi... »

Après avoir dit cela, la jeune femme se retourna. Elle allait vers la porte, et posa sa main sur la poignée de la porte pour s'en aller. Elle se mordilla la lèvre en hésitant. Et si Damon était derrière la porte ?

ELIZABETH - « Pour le moment ça veut dire que Damon peut débarquer à n'importe qu'elle instant, et qu'il ne faudra jamais le laisser entré ! Bref. Je crois que je vais rentrer chez moi... »

Elena n'en croyait toujours pas ses yeux - enfin, ses oreilles. Elle voulait foncer dans sa chambre et s'effondrer sur son lit pour pleurer. Et au bout d'une ou deux heures, quand elle aurait fini de pleurer, elle prendrait son journal chéri et écrirait tous ses problèmes dedans ! Elle garda son regard fixé sur Elizabeth qui n'avait pas cessé de se passer la main dans les cheveux. Elle devait probablement s'inquiéter pour Peter. Elena n'avait jamais vraiment parlé avec le frère de sa confidente mais il semblait vraiment tenir à elle. Enfin en même temps, vu ce qu'ils avaient traversé... Soudain son cerveau se remit à fonctionner. Elle vit Elizabeth se lever pour se diriger vers la porte. La blondinette posa sa main sur la poignet mais elle hésita. Si ça se trouve, se dit Elena, Damon est assis tranquillement sur le porche. Sans même réfléchir vraiment, elle fit ce qui lui semblait le plus censé.

ELENA - « Liza ! Tu es sure que tu ne veut pas rester pour la nuit ? Peter peut venir dormir ici aussi si il veut... »

Elle ne voulait pas laisser son amie partir parce que si elle ne revenait pas, elle s'en voudrait jusqu'à la fin de sa vie et même après ! Elle se leva rapidement et attrapa son téléphone portable. Elle envoya un petit SMS à sa mère pour lui dire qu'Elizabeth et son frère resteraient peut être dormir ce soir. Sa mère appréciait vraiment les deux jeunes gens. Elle disait toujours qu'ils étaient "très polis" et "très bien élevés". Et en général, elle donnait un petit coup de coude à son mari dans les secondes qui suivaient. Non, elle ne pouvait pas laisser les Williams dehors alors qu'un vampire sanguinaire et sadique menaçait de les tuer ! Enfin, ils ne seraient pas dehors au sens propre du terme mais comme Damon pouvait entrer et sortir de chez Elizabeth quand il voulait, cela revenait au même.

A SMALL MOMENT BETWEEN CONFIDANTES

.

Elena ne répondit pas tout de suite. Elizabeth avait posé sa main sur la poignée de la porte, mais elle hésitait d'ouvrir ladite porte. Un doute rongeait son cœur : Et si Damon était derrière ? Si Elizabeth ouvrait la porte, elle pourrait toujours la refermer, et ainsi être hors de danger. Mais en même temps, elle serait piégée avec Elena à l'intérieur de la maison, condamnée à jamais.
La demoiselle se rongeait les sangs pour Peter. S'il lui arrivait malheur, elle n'aurait plus personne pour veiller sur elle. Elizabeth se passa encore une fois la main dans les cheveux, alors que son autre main était sur la poignée de la porte. Peter était son grand-frère, son dernier parent. Enfin, peut-être qu'elle avait des cousins/cousines ou tantes dans les Amérique, mais elle ne voulait pas déménager de Cambden. Elle y avait tout ses amis, mais il y avait aussi Damon...

ELENA - « Liza ! Tu es sure que tu ne veut pas rester pour la nuit ? Peter peut venir dormir ici aussi si il veut... »

La demoiselle aux cheveux blonds se mit à réfléchir. Oui, elle pouvait certainement dormir ici. Au moins, elle sera en sécurité pour une nuit. Peter pouvait certainement venir, mais ça, c'était à voir... En se levant, Elena prit son portable. Elle devait certainement envoyé un SMS à sa mère, comme quoi Elizabeth allait dormir ici, avec son frère peut-être...
La mère de la brune aimait beaucoup les Williams. Selon elle, ils étaient « très polis », et « bien élevés ». C'était un peu vrai, mais en même temps, ils avaient essuyés un terrible drame. La mort de leurs parents. Pete & Elizabeth ont surmontés cela, mais il a fallut du temps...

ELIZABETH - « D'accord, je reste. De toute façon, c'est mieux que de retourner chez moi avec un vampire sanguinaire qui me cherche. »

En disant cela, la jeune femme avait légèrement sourit. Elle prit son téléphone portable, et envoya un SMS à Peter. Elle lui proposait de venir dormir chez les Anderson, sans lui expliqué la raison. Il allait sûrement refusé, mais au moins elle avait essayé ! La demoiselle reçut une réponse de Peter dans les minutes qui suivirent. Le SMS de son grand-frère disait : « Je ne peux pas, désolé... Mais toi, amuse-toi bien avec Elena ! » Elizabeth lâcha un soupire. Tant pis, ce n'était pas très grave...